Le CDAD
La loi du 10 juillet 1991 relative à l'aide juridique a crée les Conseils Départementaux de l'Aide Juridique (CDAJ), chargé de définir dans leur département, une politique d'accès au droit.
Modifiant la loi de 1991, celle du 18 décembre 1998 clarifie, enrichit la notion d'accès au droit et institue les Conseils Départementaux d'Accès au Droit (CDAD) tout en précisant le cadre de leurs missions :
- définir une politique départementale d'accès au droit, en partenariat avec les acteurs locaux concernés,
- fédérer des financements de différents origines,
- piloter et coordonner les actions en la matière.
- Institutionnels
- Juridictionnels
- Professionnels
- Associatifs
Pour chaque département le CDAD est l’organisme de référence pour animer un partenariat avec les acteurs locaux concernés. Il recense les besoins, impulse les actions et évalue la qualité et l’efficacité des dispositifs. Il assure donc la gestion des point-justices, lieux d’accueil et d’information du public.
L'accès au droit
La loi de 1998 précise la notion d'accès au droit en étendant ses composantes.
L'ancienne définition ne consacrait que 2 prestations : la consultation et l'assistance en cours de procédures non juridictionnelles. Cette dernière est apparue insuffisante.
La loi nouvelle appréhende les différentes phases du processus d'aide à l'accès au droit au cours desquelles interviennent de multiples acteurs. Ainsi, l'accès au droit doit permettre à toute personne, et notamment aux plus démunis, de bénéficier :
- d'une information générale sur ses droits et ses obligations,
- d'une orientation vers les organismes chargés de leur mise en œuvre,
- d'une aide dans l'accomplissement de toute démarche en vue de l'exercice d'un droit ou de l'exécution d'une obligation de nature juridique, et d'une assistance au cours de procédures non juridictionnelles,
- de consultations juridiques,
- d'une assistance pour la rédaction et la conclusion d'actes juridiques.